Pouvez-vous vous présenter ?
Fils de militaire, j’ai toujours voulu devenir parachutiste comme lui. Naturellement, je me suis donc engagé à 21 ans, en tant que militaire du rang au 1er Régiment de Hussards Parachutistes (1er RHP). Je suis ensuite passé par la voie de recrutement semi-direct en 2016, ce qui m’a permis de me former au sein de l’ENSOA. Aujourd’hui, après un an en tant qu’encadrant en section, je suis devenu sous-officier adjoint au sein même de cette école et je participe à la formation des sous-officiers. Cela fait donc 12 ans que je sers au sein de l’armée de Terre !
Comment se passe une journée type pour vous ?
En tant que formateur, la journée débute vers 6h45 le matin. On s’occupe de choses diverses comme les revues de travaux d’intérêts généraux, on encadre la section qui marche au pas pour aller prendre le petit-déjeuner. Vers 8h, les cours débutent : tir, sport, cours théoriques, terrain… chaque journée peut être différente. J’appuie de façon générale le chef de section notamment grâce à certaines de mes qualifications comme par exemple moniteur ISTC.
Être au contact des élèves, une satisfaction ?
C’est très gratifiant de les voir évoluer au fur et à mesure et préparer leur arrivée en régiment. Humainement, c’est riche ; il y a un réel échange : on peut aussi s’imprégner de leur expérience, ce qui nous permet d’évoluer nous aussi.
Une grande satisfaction c’est aussi quand un élève obtient d’excellentes notes. Par exemple un de mes élèves a eu plus de 18/20 à sa note finale. Grâce à cette réussite, il a obtenu un très bon classement et a pu choisir le régiment qui lui convenait ; j’étais très satisfait pour lui. En tant que formateur c’est extrêmement gratifiant de voir que le travail paye.