Pouvez-vous vous présenter ?
J’occupe actuellement le poste de chef de section au sein de la division système d’information des ressources humaines (DSIRH) n°1 du centre expert des ressources humaines et de la solde (CERHS). Avec ma section, notre mission est d’assurer la fiabilisation des données RH à impact solde des militaires de l’armée de Terre. Nous sommes des soldiers !
En trois mots, qu’est-ce qu’un soldier ?
« Rigueur » : Mon travail nécessite d’être parfaitement organisé car il doit être réalisé dans le temps contraint du cycle de solde. Cela nécessite de veiller scrupuleusement au respect des échéances et des procédures.
« Réactivité » : Il est indispensable de faire corriger au plus vite les anomalies qui ont été détectées dans le dossier informatique du militaire, de manière à éviter qu’elles ne produisent des erreurs dans le calcul de la solde.
« Adaptabilité » : Le métier de « soldier » requiert une expertise qui nécessite de faire constamment preuve de curiosité. Il faut maintenir à jour ses connaissances dans un domaine qui évolue régulièrement.
En quoi la mission est-elle gratifiante ?
Travailler dans l’environnement de la solde est particulièrement gratifiant car nous œuvrons au profit de tous les militaires, afin que chacun d’entre nous soit soldé de manière juste et à temps. Cette démarche donne du sens à mon métier et correspond à ma vocation. Je considère en effet comme un devoir de permettre à chaque militaire de recevoir la contrepartie financière pour son engagement au profit de notre pays. Il va de soi qu’une solde mensuelle payée de façon juste contribue au bien-être personnel et familial et par conséquent, elle permet de nous concentrer sur nos missions opérationnelles.
Une expérience à partager ?
J’ai été projeté en opération extérieure au Mali il y a quelques années. Ma mission principale était de veiller à la préparation de la cinématique de relève du groupement tactique dont je dépendais. Celle-ci devait s’étaler sur un mois. Cela consistait à définir les dates de départ du territoire pour environ 600 militaires. Au terme de ce travail qui nécessite des ajustements permanents jusqu’à notre départ, j’ai ressenti la satisfaction d’avoir œuvré pour permettre à l’ensemble du groupement tactique de rentrer selon la planification et tout en assurant l’arrivée de notre relève dans des conditions optimales.