Son intérêt pour la « chose militaire » a toujours été ancré en lui. C’est ce qui l’a incité à pousser la porte du Centre d‘information et de recrutement des forces armées (CIRFA) vers lequel il fut orienté pendant les « Journées défense et citoyenneté » (JDC). Dès lors, il est accompagné par un conseiller en recrutement à chaque étape décisive de son engagement.
Après son BAC scientifique, le jeune Pierre décide de partir passer deux années au Canada, pour notamment y parfaire son niveau d’anglais. Dès son retour en France, il a toujours en tête de s’engager et nourrit l’ambition d’intégrer les troupes de montagne. Il retourne alors au CIRFA dans l’idée d’ouvrir un dossier. Il y retrouve son conseiller en recrutement qui se souvient très bien de lui. Ce dernier lui conseille d’assurer son avenir en poursuivant ses études, dans l’hypothèse où finalement l’armée ne serait pas faite pour lui. C’est ainsi que Pierre se lance dans une année d’études en « écogestion ». Mais avant la fin de sa première année, il décide de s’entretenir à nouveau avec son conseiller. Ce dernier lui ouvre un dossier et l’inscrit aux différents tests de sélection. Le voilà prêt à intégrer l’école des sous-officiers. Mais 4 jours avant son intégration, Pierre prend connaissance de la campagne de recrutement de pilote d’hélicoptère. Pierre remplit les conditions. Sur les conseils de son conseiller en recrutement, il décide de tenter cette voie. Son dossier est accepté, il obtient de bons résultats aux tests, réussit les entretiens. Pourtant, Pierre a hésité : « Je savais très bien que, selon mon engagement dans les troupes de montagne ou dans l’ALAT, tout serait différent : la formation, les missions, le quotidien, les contraintes, les avantages pour moi et ma famille, etc. ».
C’est finalement sur les conseils de son père qu’il prendra sa décision, celle de s’engager dans l’ALAT comme officier sous contrat pilote hélicoptère. Depuis, il n’a jamais regretté son choix : « J’ai beaucoup appris pendant les deux années de formation à Dax puis au Luc comme spécialiste pilote PUMA. Il y a un an, j’ai saisi une autre opportunité, celle de suivre la qualification pilote CAÏMAN. Cela fait maintenant 6 mois que je suis en fonction au sein de l’escadrille d’hélicoptères de manœuvre CAÏMAN. L’ambiance de travail y est à la fois professionnelle et conviviale, exigeante et valorisante ». Le lieutenant Pierre revient de sa mission IHEDN[1] sur le plateau de Satory et de la mission d’aide aux populations lors des inondations dans le Var (83) et espère pouvoir rapidement continuer à mettre ses compétences au service de son unité, tout en poursuivant sa préparation opérationnelle.
[1] Institut des hautes études de défense nationale