Après un Bac Scientifique, Ilyasse s’est dirigé vers une licence « sciences et techniques des activités physiques et sportives » (STAPS). Il a ensuite travaillé en tant que chauffeur-livreur pendant quelques temps avant de s’intéresser aux métiers proposés par l’armée de Terre. Pour accéder à son poste actuel, il a suivi une formation initiale de 8 mois à l’ENSOA[1], à l’issue de laquelle il a obtenu le grade de maréchal des logis. Il a ensuite commencé un stage d’un an à l’EFSOAA[2] pour devenir mécanicien aéronautique et a terminé son cursus de qualification au CFIA[3], pendant 4 mois. Ce stage lui a permis de se spécialiser sur l’aéronef de son choix, le Caïman.
Les spécialités offertes par l’ALAT sont passionnantes. En effet, Ilyasse s’épanouit dans son métier, qui est exigeant et stimulant. Il progresse quotidiennement : il met en application ce qu’il a appris au cours de sa formation et développe ses connaissances sur les nouveaux processus de maintenance. En tant que jeune mécanicien, il se sent valorisé par les responsabilités qui lui sont confiées et la confiance que lui accordent ses supérieurs. A son arrivée, grâce au système de parrainage, il s’est tout de suite senti entouré et guidé. Ilyasse apprécie autant l’ambiance fraternelle de son atelier que les nombreuses opportunités offertes par sa spécialité pour gravir les échelons et se construire une belle carrière.
Pourtant, cette spécialité lui était complètement inconnue avant ses formations : « Je n’imaginais pas devenir mécanicien cellule et moteur sur hélicoptère Caïman ». L’armée de Terre permet la découverte des métiers auxquels on ne pense pas toujours ! En effet, son engagement lui a permis de découvrir différents aéronefs et de voyager à travers toute la France pour percevoir aussi bien des aéronefs neufs chez l’industriel (Airbus) que des machines sortant de chantier dans le SIAé (Service Industriel de l’Aéronautique) ou dans les AIA (Atelier Industriel Aéronautique) par exemple.
En outre, Ilyasse bénéficie d’un avantage non négligeable : il perçoit une prime liée au nombre de décollages ainsi qu’une « indemnité de mise en œuvre » des hélicoptères.
Pour la suite, il se prépare à de futurs stages pour continuer sa carrière dans l’ALAT. C’est un honneur et une fierté pour lui de faire partie de cette grande famille dans laquelle il s’est très rapidement intégré.
Le saviez-vous ?
Tout comme le parcours suivi par Ilyasse, le CETAT [4] forme ses élèves à des postes de maintenancier de l’aéronautique, mais aussi de maintenancier terrestre.
[1] Ecole nationale des sous-officiers d’active.
[2] Ecole de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air.
[3] Centre de formation interarmées.
[4] Centre d’enseignement technique de l’armée de Terre.