Réfléchir collectivement aux orientations en matière de formation pour répondre aux besoins des brigades
En fil directeur de la journée, le thème commander par intention : quelle formation pour nos cadres leur permettant d’assumer autonomie et prise de risques, soit des chefs qui commandent, qui instruisent et qui combattent ?
Opportunité de réflexion collective, le forum avait pour but de définir et valider les principaux axes et équilibres en matière de formation ainsi que les principes généraux de la formation en temps de guerre. Sans perdre de vue l’objectif premier : répondre aux besoins des brigades.
Rappelant en introduction les raisons pour lesquelles l’ensemble des écoles de formation sont placées sous la responsabilité de la DRHAT -renforcer la cohérence de l’appareil de formation et lier finement le parcours de formation au parcours de carrière- le GCA Conruyt, général directeur, a abordé 3 points primordiaux pour guider la réflexion :
- Ce qui a été initié en matière de révision des programmes dans les écoles de formation initiale notamment ; à titre d’exemple, l’ENSOA, école qui doit former prioritairement le sergent au quartier. Pour ce qui concerne l’enseignement supérieur, l’école de guerre Terre elle-même verra à la rentrée la mise en application de la réforme de sa scolarité (6 mois de formation à l’Ecole militaire, 6 mois de mise en situation opérationnelle). Au cœur de la réflexion sur le contenu, cette question : quels chefs pour l’armée de Terre ?
- En corollaire, le rôle fondamental du style de commandement; apprendre l’autonomie, favoriser l’esprit d’initiative, donner encore et toujours plus le goût du risque de façon à permettre le commandement par intention.
- Enfin, le général directeur a souligné combien la formation est une prérogative du chef de contact ; le chef ne doit pas oublier qu’il a pour devoir de préparer ses subordonnés, la formation continue permettant de monter en gamme progressivement.
Avec pour conclure un message fort à l’adresse des responsables d’écoles pour insister sur la nécessité de donner confiance à nos jeunes cadres, de façon à leur permettre d’arriver sereins dans leurs premières affectations notamment.