« Je ne suis pas issue d’une famille militaire, mais mon engagement était un projet mûrement réfléchi. J’ai toujours fait du sport et j’avais ce besoin de m’ouvrir aux autres, de découvrir de nouvelles choses et vivre des journées qui ne se ressemblent pas. »
Militaire du rang, caporal puis sous-officier, son plus grand souhait se réalise : rejoindre le Groupement des Commandos Parachutistes. Il y restera 8 ans.
Durant sa dernière projection en opération extérieure au Mali, dans le cadre de l’opération Barkhane, il décide de se préparer pour le concours d’entrée à l’École militaire interarmes.
En six mois à peine, l’adjudant Djamel prépare son concours qu’il réussit. Début septembre, il est incorporé à l’EMIA pour une formation de deux ans.
« En intégrant l’EMIA, je voulais commander une unité opérationnelle et avoir un poste avec davantage de responsabilités. Mon souhait était de commencer militaire du rang et de gravir les échelons pour un jour, en tant que chef, me sentir légitime dans le commandement. Un bon chef selon moi, c’est celui qui éduque ses hommes au quotidien, qui forge l’esprit de cohésion de sa troupe. C’est grâce à tous ces efforts quotidiens que ses hommes seront prêts à remplir leur mission, même au péril de leur vie. Devenir officier, c’est un aboutissement et une fierté personnelle. Le métier des armes est unique, différent de tous les autres. Il vous instruit, vous fait rencontrer des personnes de tous les horizons et vous fait vivre des moments de cohésion forts.
Aujourd’hui, l’armée de Terre donne les moyens aux candidats de se préparer au concours d’entrée à l’EMIA. Retenez simplement qu’on n’a rien sans rien, on ne peut pas devenir bon juste en étant au bon endroit, au bon moment. Il faut travailler, s’entrainer sans compter et ne pas avoir peur de l’échec ! ».