Quel est votre parcours professionnel ?
Engagée en octobre 1998 au 3e régiment de hussards (3e RH) à Immendingen (Allemagne) en tant que militaire du rang, j’ai ensuite bénéficié d’un recrutement semi-direct en 2002. En tant que sous-officier, j’ai successivement été affectée en unité médicale (1er régiment médical (1er RMED)), en cabinet (Ministère de la Défense, Présidence, Institut des hautes études de la Défense Nationale (IHEDN/EMS)), enfin en unités opérationnelles (au 4e régiment d’hélicoptère des forces spéciales (4e RHFS) et au 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa)).
Mon parcours est riche et varié du fait de mes différentes affectations et des missions confiées.
Pourquoi avez-vous choisi de servir au sein d’un Bureau environnement humain (BEH) ?
Mon parcours un peu atypique et mon souci permanent du facteur humain m’y ont conduit assez naturellement. Cela fait près de 10 ans que je suis bénévole auprès des blessés et des familles endeuillées de l’armée de Terre. Quand le poste de chef du Bureau environnement humain m’a été proposé, j’ai tout simplement accepté.
Être chef de bureau environnement humain, cela signifie être à l’écoute et accompagner nos soldats afin d’améliorer les conditions de vie du personnel de son unité, accompagner les familles au quotidien – et encore plus pendant les temps de projection – tout en maintenant un lien fort avec les hommes et femmes de notre armée et les institutions partenaires. Ce sous-officier expérimenté coordonne et anime les activités et la vie associative au sein de sa formation. Il participe ainsi à l’organisation de la concertation et de l’évaluation du moral de l’ensemble de ses administrés.
Quelles satisfactions tirez-vous de votre métier ?
L’environnement humain est une très belle mission. Nous sommes au cœur des unités et nous participons à la capacité opérationnelle du régiment. C’est une autre façon de servir l’institution.
Après presque 3 ans sur le poste, j’ai pu développer une relation de confiance tant avec les familles que les marsouins*. Ils viennent me voir ou bien je vais les voir - comme à Sentinelle en novembre dernier. J’ai toujours à cœur d’accompagner, de soutenir nos soldats avec les moyens qui sont mis à notre disposition et toujours de façon pluridisciplinaire.
C’est la force de l’environnement humain, vous n’êtes jamais seul !
*terme spécifique à l’arme de Troupes de Marine désignant les soldats.