Pouvez-vous vous présenter ?
Sous-officier direct, engagé à l’ENSOA en 1995, j’ai eu la chance de servir dans différentes unités spécialisées des transmissions. J’ai participé à de nombreuses opérations extérieures, ainsi qu’à des missions intérieures. Depuis 2016, je suis gestionnaire mobilité des sous-officiers de ma spécialité à la DRHAT.
Pourquoi avoir choisi de devenir gestionnaire mobilité ?
Ayant acquis une expérience de 20 ans en régiment, aux côtés de tous types d’unités et dans des contextes multinationaux, j’ai choisi ce métier pour approfondir mes connaissances en ressources humaines (RH). J’avais envie de vivre une nouvelle expérience, de servir en direction et de découvrir le métier de gestionnaire, en m’appuyant sur mes connaissances et mon vécu opérationnel.
Quelles satisfactions vous apportent votre métier ?
Ma mission est de faire coïncider les désidératas du militaire, avec les besoins de l’employeur en suivant les priorités de l’armée de Terre. Je suis fier lorsque j’arrive à aligner ces trois exigences.
Je me souviens de mails de remerciement. L’un nous remerciait de la sorte : « mon épouse a pleuré de joie à l’annonce de l’affectation ». L’autre soulignait le fait d’avoir pu être affecté en couple en service hors-métropole (séjour), le mari, blessé de guerre, ayant pu rejoindre sa famille et recevoir le soutien qu’il attendait.
C’est un métier à forte responsabilité, très exigeant et rigoureux où l’on apprend tous les jours. Il impose de développer une qualité d’écoute, un certain sens du dialogue, un esprit d’analyse, et la compréhension du besoin. Au-delà du dialogue, il faut aussi être capable d’expliquer à nos militaires nos impératifs pour armer certains postes et les convaincre des enjeux de ces postes dans leurs parcours.