Quel est votre parcours professionnel ?
Il y a 27 ans, je me suis engagé militaire du rang au 16e groupe de chasseurs à Saarburg (Allemagne). J’ai ensuite rapidement rejoint les sous-officiers en suivant ma scolarité à l’ENSOA. Affecté au 1er régiment de tirailleurs d’Épinal, j’ai eu pour responsabilité d’être successivement chef de groupe puis sous-officier adjoint de la section des tireurs d’élite.
À l’issue de mon obtention du brevet supérieur de technicien de l’armée de Terre (BSTAT), j’ai été affecté au CNEC-1er CHOC comme instructeur.
À peine dix ans après mon engagement initial, j’ai réussi le concours interne des officiers d’active des écoles d’arme (OAEA) pour devenir officier.
Je suis à nouveau affecté au CNEC-1er CHOC où l’on me confie différentes fonctions jusqu’à l’accession à mon temps de commandement (CDU).
Après un court passage en bureau de préparation aux activités opérationnelles, ma carrière se poursuit dans la chaîne recrutement. Depuis près de trois, je suis le chef du bureau Terre du centre de recrutement (CIRFA) de Rennes.
Pourquoi avoir choisi de devenir recruteur ?
J’ai choisi de devenir recruteur pour témoigner de mon parcours et des multiples opportunités offertes par l’armée. Je veux donner l’envie aux jeunes de rejoindre les rangs en démystifiant les légendes urbaines et autres idées reçues qui nous collent à la peau.
Quand je recrute un jeune candidat, je lui raconte simplement mon parcours en tâchant de le convaincre de son engagement, ainsi que ses parents. Tout le monde peut réussir à condition de motivation et de volonté !
Quelles satisfactions tirez-vous de votre métier ?
En premier lieu, j’apprécie particulièrement le contact avec les jeunes qui me permet de rester « dans le coup ». En même temps, cela nécessite aussi une remise en question permanente. Il s’agit d’un métier particulier où, finalement, la routine n’a pas sa place. Le challenge est permanent ! Ensuite, la diversité des actions menées au quotidien (participations aux forums, salons, campagne scolaire, rencontres avec les élus, chefs d’établissements, chefs d’entreprises, recruteurs civils, chargés de l’insertion professionnelle, médias…) est une réelle satisfaction, qui plus est en bénéficiant d’une autonomie certaine.