A l’ENSOA, toutes les activités physiques, qui s’intègrent aux autres disciplines enseignées, sont tournées vers un même objectif : rendre plus fort, moralement et physiquement, les futurs cadres de l’armée de Terre. Ce durcissement de la formation des sous-officiers est adapté au temps qu’ils passent à l’école.
Les sous-officiers semi-directs, qui ont déjà des bases solides acquises dans leur formation d’origine, sont formés durant quatre mois au cours d’activités rustiques, exigeantes et régulières qui se terminent par un raid de trois jours dans la région de Saint-Maixent-l’Ecole. Quant aux directs, ces jeunes qui viennent du monde civil, leur parcours est plus long, il dure huit mois avec des activités régulières et progressives comme les marches, les bivouacs, les sorties terrain et des exercices de restitution en état de fatigue. Ce parcours se termine par un stage de deux semaines dans les centres d’initiation commando de Penthièvre et des Adelphes ou au groupement d’aguerrissement en montagne de Modane.
A l’issue de cette instruction constituée d’activités exigeantes et complètes dispensée à l’ENSOA et dans les centres spécialisés, le sous-officier s’est aguerri et a touché du doigt ses propres limites. Ceci lui permettant de mieux mesurer celles que leurs futurs subordonnés devront atteindre. En rejoignant son régiment ou sa formation, le jeune cadre devra se maintenir à niveau et progresser encore afin d’être plus que jamais prêt pour faire face aux engagements futurs.