Éveiller l’attention
Il s’agit tout d’abord pour l’armée de Terre de sensibiliser les jeunes.
- Les dispositifs des classes et des cadets de la défense permettent à des collégiens et des lycéens, pendant le temps scolaire pour les premiers et en dehors de ce temps pour les seconds, de se familiariser avec un régiment en découvrant la vie militaire.
- C’est surtout lors des JDC, auxquelles l’armée de Terre contribue massivement, qu’il est possible de toucher l’ensemble d’une classe d’âge en lui offrant de nombreuses opportunités pour son avenir.
- C’est aussi à cet âge que tout jeune français peut pousser la porte d’un CIRFA[1] et s’inscrire à une préparation militaire (PM) de découverte, parachutiste ou supérieure. Cette possibilité de vivre une expérience militaire de l’intérieur n’a pas échappé aux jeunes et toutes ces PM sont particulièrement demandées. Elles permettent aussi aux futurs candidats à l’engagement de tester et prouver leur motivation et valoriser leur dossier.
Proposer l’engagement
Le défi pour l’armée de Terre est de transformer un processus suscitant l’intérêt en une démarche d’engagement. Cet engagement peut se faire tout au long des études, dès le lycée pour les plus jeunes :
- Il peut tout d’abord, avec ou sans baccalauréat, s’engager comme militaire du rang.
- Dès 16 ans, un jeune admis en première peut se porter candidat à l’école militaire préparatoire technique (EMPT), nouvellement créée à Bourges. Deux ans plus tard, son baccalauréat technique en poche, il recevra une formation de sous-officier à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent (ENSOA) puis se verra confier des responsabilités au sein de la filière technique. Cette opportunité formidable de concilier la volonté de jeunes gens de s’engager tôt dans des domaines qui les passionnent, et le besoin de l’armée de Terre de recruter dans des filières d’expertise, suscite un intérêt grandissant. Cette année en septembre, ce sont 150 élèves qui constitueront ainsi la première promotion de l’EMPT, après trois années de montée en puissance.
- Poursuivant ses études, un jeune peut également, avec son baccalauréat, poursuivre au sein d’un lycée de la défense dans une classe préparatoire aux concours des grandes écoles d’officiers, ou un BTS cyber pour s’engager plus tard comme sous-officier ou personnel civil de la défense.
- Il peut aussi s’engager comme sous-officier à l’ENSOA, ou comme officier sous contrat pilote, d’avion ou d’hélicoptère.
- Enfin, une fois ses études achevées, les opportunités de devenir officier de carrière en intégrant l’école spéciale militaire sur titres, officier sous contrat spécialiste ou encadrement en passant par l’École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC) sont nombreuses.
Former des professionnels
Toutes ces formations ne se contentent pas de sélectionner un jeune, en fonction de ses capacités et de ses études. Elles lui permettent, en école de formation initiale, en lycée de la défense ou en Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM), de bénéficier de formations solides et reconnues, où l’accès aux savoir-faire techniques se combine à l’apprentissage du savoir-être.
Cette qualité de la formation n’a pas échappé au monde de l’enseignement supérieur. Ainsi, les dispositifs du partenariat grandes écoles qui permet de valider un semestre académique, du double diplôme entre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et de grandes écoles civiles, les offres de volontaire aspirant de l’armée de Terre très adaptées à une année de césure pendant des études supérieures, pour ne citer que ces trois exemples, sont particulièrement attractives.
Les alternatives offertes à la jeunesse sont donc permanentes, nombreuses et en évolution constante. Elles sont gages d’une armée de Terre proche de la réalité de la jeunesse française, connue et reconnue pour ses valeurs et ses qualités. Elles contribuent ainsi au renforcement de la cohésion nationale, à la diffusion de l’esprit de défense et à l’enseignement des forces morales.
[1] Centre d’information et de recrutement des forces armées