Cette visite a été l’occasion de mettre en avant le travail des responsables de ce camp, site d’entraînement de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), classé Natura 2000, et la bonne collaboration entre les acteurs de la biodiversité pour la protection des nombreuses espèces préservées vivant sur le camp. Le camp militaire d’Avon, dont la star est sans conteste son fameux amphibien, le crapaud sonneur à ventre, rassemble sur 870 hectares, 101 espèces animales ou végétales, protégées ou d’intérêt patrimonial. Parmi ces espèces on dénombre par exemple pas moins de 14 espèces de chiroptères, 70 espèces de papillons de jour et 27 espèces floristiques dont l’orchidée « militaire ». Cela ne s’invente pas...
En 2020, 84 000 militaires, dont la plupart élèves sous-officiers, auront manœuvré sur le terrain et y auront été sensibilisés aux consignes de protection de la nature : interdiction de rouler dans les pacages, utilisation des munitions en fonction de la météo et des consignes incendie, surveillance et recyclage des déchets de tir et de vie en campagne...