En effet, il est désormais nécessaire de l’intégrer à l’active et comme partie intégrante d’une armée d’emploi de combat.
Devant des réservistes venus de toute la France, le général de brigade Passerat De La Chapelle, délégué aux réserves de l’armée de Terre, est ainsi revenu sur « la dynamique enclenchée, un modèle RH repensé en profondeur :
- effort sur le recrutement pour réaliser la montée en puissance des effectifs (plus de 26 000 réservistes fin 2024) et qui au-delà des outils mis à disposition pour mieux informer (numéro vert, site sengager.fr aménagé etc) passe aussi par des simplifications administratives comme la refonte des visites d’aptitude en lien avec le service de santé des armées (SSA) ;
- la formation : une offre rénovée en volume et en contenu, plus flexible et cohérente avec la fonction et le grade;
- une gestion de la réserve à l’instar de celle d’active, proposant des parcours de carrière plus attractifs et lisibles.
De nouvelles perspectives stimulantes avec par exemple le développement d’une réserve de compétence (cyber et renseignement avec des bataillons de réserve spécialisés).
Lors de cette journée, les échanges ont permis d’aborder les défis et opportunités à venir.
Objectifs : une réserve bien intégrée et fidélisée pour permettre à l’armée de Terre de répondre aux enjeux actuels et futurs.
Bon à savoir : 15% des effectifs engagés lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 étaient des réservistes.