Chaque année, l’AMSCC compte dans ses rangs près de 90 EOI, venus bénéficier de l’excellence de sa formation et de sa réputation. Issus de 26 pays amis et alliés, ils suivent l’intégralité de la formation initiale des officiers français, soit 3 ans à l’École spéciale militaire ou 2 ans à l’École militaire interarmes.
En fin d’année, ce partenariat s’ouvrira à l’École militaire des aspirants de Coëtquidan qui accueillera pour la première fois 8 EOI. Signe fort du lien qui unit l’Afrique à la France actuellement, 55 % des EOI en sont originaires.
Aujourd’hui en formation, demain sur le terrain… Source d’opportunités mutuelles, l’internationalisation de la formation initiale contribue à construire l’intimité stratégique en consolidant les relations entre la France et ses partenaires étrangers.
Après leur passage à l’AMSCC, les élèves officiers internationaux peuvent faire le choix de poursuivre leur formation en division d’application en France, suivre quelques années plus tard un cursus de l’enseignement militaire supérieur (école d’état-major et école de guerre) ou occuper des postes de représentations nationales.
Témoignage du sous-lieutenant Alpha, élève officier sénégalais à Saint-Cyr
« Ce que nous vivons aujourd’hui à l’AMSCC est un tremplin pour l’avenir. Avec mes frères d’armes, nous grandissons et nous dépassons ensemble ! Nous nous enrichissons militairement mais aussi humainement. Cela crée un lien indéfectible, qui facilitera les dialogues et l’interopérabilité dans nos missions communes en opération extérieure ou à l’entraînement. Il sera toujours bon d’avoir un Saint-Cyrien, un ami, un frère que nous connaissons.Saint-Cyr est indéniablement une école de la diplomatie avant l’heure. Il est nécessaire d’avoir des acteurs sur la scène internationale permettant la coopération militaire, mais aussi économique et politique. Les EOI sont des traits d’union entre la France et leur pays d’origine. Le Sénégal partage avec la France un lien fort ancien. Cette histoire commune dure car, tout simplement, elle fonctionne. Je suis fier, en tant qu’EOI, de faire vivre cette diplomatie. »