En quoi consiste l’AFSF ?
L’AFSF est une bourse d’étude. L’armée de Terre aide financièrement un lycéen ou un étudiant, qui, en contrepartie, doit souscrire un engagement dans l’armée de Terre après l’obtention de son diplôme. Le cursus scolaire ou universitaire suivi est lié au domaine de spécialité défini lors du recrutement. Ce dispositif est ouvert en priorité aux aspirants sous-officiers dans les métiers nécessitant des qualifications techniques et/ou rares (informatique, maintenance, génie mécanique et électrique). Ainsi, un étudiant en BAC PRO technicien géomètre topographe, pourra se voir octroyer une bourse en vue d’un recrutement comme sergent géographe dans le domaine du renseignement. L’AFSF est également accessible aux officiers sous-contrat spécialistes (OSC-S) et aux officiers sous-contrat encadrement (OSC-E). Les profils retenus sont donc variés et évoluent en fonction des besoins de l’armée de Terre.
Les conditions d’attribution
Le candidat, de nationalité française, devra ouvrir un dossier auprès du CIRFA de proximité puis passer une évaluation. Après la signature de la convention, l’étudiant, suivi par un référent, devra effectuer a minima une préparation militaire au cours de ses études. Le montant de l’aide diffère selon le niveau d’étude : de 2000 euros brut par année d’étude pour un BAC pro à 7000 euros brut pour une licence, un bachelor ou un master.
En cas d’échec ou si l’étudiant décline l’offre d’emploi au sein de l’armée de Terre, l’intéressé devra rembourser la somme perçue. De la même manière, une année redoublée se déroulera sans bourse.
L’AFSF finance une partie des études du candidat tout en lui garantissant un emploi à l’issue de son cursus scolaire. Ce dispositif permet d’entamer une carrière militaire dans une profession maîtrisée par l’étudiant, avec de nombreuses possibilités de progression et d’évolution.
Pour plus d’informations : consulter le site sengager.fr ou s’adresser au Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA) le plus proche.
©DRHAT (photo prise avant la crise sanitaire)
Etudiant en BTS informatique, l’armée de Terre l’accompagne dans ses études.
Cette année Corentin, étudiant en deuxième année de BTS Services informatiques aux organisations (SIO) au Lycée Saint Paul Bourdon Blanc d’Orléans, a reçu une bourse annuelle de 3 600 € de la part de l’armée de Terre pour le soutenir dans ses études.
Lorsque Corentin rencontre l’adjudant-chef Philippe du centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA) d’Orléans, il est âgé de 19 ans et suit un baccalauréat professionnel « systèmes numériques ». Ce conseiller en recrutement lui présente l’allocation financière spécifique de formation (AFSF) proposée par l’armée de Terre. Elle permet de soutenir financièrement les étudiants dans leurs études en vue de décrocher un diplôme (de bac à bac +5) dans certaines filières (informatique, économie et gestion, ressources humaines, sciences de l’ingénieur, sciences et technologies, sécurité et défense) en contrepartie d’un engagement de 5 ans dès l’obtention du diplôme.
En quoi cette allocation vous aide dans la poursuite de vos études ?
« Je suis titulaire d’une bourse scolaire et je vis toujours au domicile familial. Cette allocation représente donc pour moi un coup de pouce financier important. Elle me permet de continuer mes études et d’approfondir mes connaissances. Elle renforce aussi ma motivation avec l’objectif d’un engagement en fin d’études ».
Pourquoi avoir fait le choix de l’armée de Terre ?
« Au cours de ma scolarité, j’ai eu la chance de participer à une visite de l’école des Transmissions de l’armée de Terre à Rennes, organisée par mon lycée en partenariat avec le CIRFA d’Orléans. J’ai trouvé cela très intéressant. J’ai recroisé plus tard l’adjudant-chef Philippe et je lui ai dit mon envie de travailler dans les systèmes d’information et de communication militaires ».
Comment se passe votre formation ?
« Cela se passe très bien, même si le confinement et l’annulation des stages ont compliqué l’année scolaire ».
Comment envisagez-vous l’avenir ?
« Après plusieurs discussions avec mes professeurs et mon conseiller principal d’éducation M. Jean-Charles (commandant de réserve dans l’armée de Terre), je me sens vraiment motivé pour aller au bout de ma formation. Ensuite, pourquoi pas une licence professionnelle qui me permettrait de m’engager en tant qu’officier spécialiste des systèmes d’informations, c’est une option que je pourrais envisager ».
