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Catégorie : Actualités

Le nouveau délégué à la jeunesse pour l’armée de Terre est le général de brigade Bruno Louisfert, chef du pôle recrutement de la DRHAT Spécial

Le nouveau délégué à la jeunesse pour l’armée de Terre est le général de brigade Bruno Louisfert, chef du pôle recrutement de la DRHAT © armée de Terre / DRHAT

Dans le cadre de la transformation de l’armée de Terre, le général de brigade Bruno Louisfert, chef du pôle recrutement jeunesse de la DRHAT occupe la fonction de délégué à la jeunesse depuis le 1er juillet 2023. Il revient pour nous sur sa fonction et les enjeux associés à cette thématique.

En quoi consiste la fonction du délégué ?

Dans l’armée de Terre, la jeunesse n’est pas qu’un état d’esprit, elle est aussi une réalité avec une moyenne d’âge autour de 28 ans pour le personnel sous contrat, qui représente un peu plus des 2/3 des effectifs. Il n’est donc pas surprenant que son chef d’état-major ait des choses à dire à la jeunesse de France, dont elle est une émanation.

L’officier général délégué à la jeunesse pour l’armée de Terre propose au CEMAT une politique spécifique, appelée « Ambition Jeunesse Â», déclinée des directives du CEMA, puis la pilote, en lien avec les zones Terre. Il dispose pour ce faire d’un bureau dédié, avec des officiers de liaison dans les zones Terre, qui ont entre autres pour rôle de faire connaître cette politique et d’appuyer les états-majors et régiments dans la mise en Å“uvre. « L’OG Jeunesse Â» est également l’interlocuteur privilégié des instances et personnes qui agissent dans ce champ, telles que l’état-major des armées, la direction du service national et de la jeunesse.

Quels enjeux sur le sujet jeunesse ?

Il y a deux enjeux principaux : le recrutement, d’une part, et la contribution à la mission de cohésion nationale et de résilience, d’autre part.

Parce qu’il nous faut chaque année apporter du « sang neuf Â» dans les rangs de l’armée de Terre, il est capital que nous puissions proposer aux jeunes Français des occasions de découvrir la raison de notre existence et la réalité ce que nous faisons. Les classes de défense et de sécurité globale, le service civique, les stages, les apprentissages, les préparations militaires sont quelques-unes de ces opportunités.

La participation aux journées de défense et de citoyenneté, ainsi qu’aux journées défense et mémoire du service national universel constitue également une occasion de prendre toute notre part dans le second enjeu. Si elles ne sont pas ciblées directement sur le recrutement, ces journées n’en demeurent pas moins une fenêtre ouverte sur notre milieu.

Qu’apporte le lien recrutement/jeunesse ?

Au regard de ce que je viens de décrire, l’intégration du bureau jeunesse au pôle recrutement, depuis le 1er juillet dernier, prend tout son sens. Dans le processus du recrutement, tout commence par la rencontre entre des militaires et des jeunes. Le bureau marketing de recrutement s’emploie à faire vivre l’armée de Terre aux yeux des jeunes, à travers des campagnes dans les médias classiques et sur les réseaux sociaux. Les conseillers en recrutement multiplient les permanences, les forums et salons, toujours au contact des jeunes Français.  In fine, la politique jeunesse de l’armée de Terre contribue à ce que j’appelle la phase amont : donner l’idée, donner l’envie.